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Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 et rendre le pays climatiquement neutre d’ici 2050, les combustibles de chauffage à forte intensité de carbone tels que le charbon et le mazout vont être progressivement éliminés. Or ces combustibles sont surtout utilisés dans des zones non raccordées au réseau de gaz naturel. Cela signifie que les alternatives abordables et durables sont limitées pour les familles vivant hors réseau.

 

Une réalité hors réseau

Les habitations des zones rurales qui se chauffent au mazout (propriétés familiales, fermes, maisons de campagne, grandes maisons familiales) sont relativement plus grandes et plus anciennes qu’ailleurs. Dans ce type de logement, les pompes à chaleur électriques constituent une solution de chauffage moins appropriée car elles ne fonctionnent pas de manière optimale dans les bâtiments énergivores, notamment pendant la trêve hivernale. De plus, les frais d’entrée sont élevés. Le budget pour l’achat d’une pompe à chaleur, les travaux d’isolation et le remplacement des radiateurs ne sont pas réalistes pour tous les budgets familiaux. En Belgique, une famille sur cinq vit dans la précarité énergétique. Un tiers des ménages en précarité énergétique vivent dans un logement présentant des défauts de qualité, comme une toiture qui fuit, des murs ou des sols humides ou des boiseries pourries. Le risque d’une facture énergétique trop élevée est bien sûr plus important lorsque les logements sont généralement plus grands et de moins bonne qualité.

 

Une réalité économique

Une étude comparative des coûts pour le marché belge par Gemserv montre que le chauffage au biopropane est l’option la plus économiquement viable de toutes les technologies de chauffage à faible émission de carbone, quelle que soit la demande énergétique de l’habitation. Les chaudières à condensation fonctionnant au (bio)propane sont donc une solution économique qui peut faciliter la transition du fioul vers des systèmes de chauffage plus durables. Pour les citoyens, le coût est l’un des facteurs les plus importants lors du choix d’un système de chauffage. En raison des faibles coûts d’achat initiaux, les chaudières au (bio)propane sont financièrement accessibles pour la plupart des familles belges, également pour celles ayant un budget limité.

 

Le chaînon manquant de la transition

Une étude comparative des coûts pour le marché belge par Gemserv montre que le chauffage au biopropane est l’option la plus économiquement viable de toutes les technologies de chauffage à faible émission de carbone, quelle que soit la demande énergétique de l’habitation. Les chaudières à condensation fonctionnant au (bio)propane sont donc une solution économique qui peut faciliter la transition du fioul vers des systèmes de chauffage plus durables. Pour les citoyens, le coût est l’un des facteurs les plus importants lors du choix d’un système de chauffage. En raison des faibles coûts d’achat initiaux, les chaudières au (bio)propane sont financièrement accessibles pour la plupart des familles belges, également pour celles ayant un budget limité.

 

Intelligent et durable

À court terme, le (bio)propane est une alternative accessible, bas carbone et respectueuse de l’environnement pour les ménages et les entreprises aux carburants les plus polluants comme le charbon, le fioul, l’essence et le diesel. Avec le propane et le biopropane, notre secteur a la solution clé qui répond exactement à cette question. Dans un premier temps, nous proposons le propane comme alternative accessible et économique au mazout, mais avec des émissions de CO2 et de polluants atmosphériques nettement inférieures. Nous décarboniserons ensuite notre propre approvisionnement énergétique en visant un passage complet du propane au biopropane renouvelable d’ici 2050. Le biopropane est donc la solution clé qui est réalisable et abordable à court terme et a le potentiel d’être climatiquement neutre à moyen terme.

Atteindre les objectifs climatiques, y compris pour les familles hors réseau? En route vers 2050 avec le biopropane : entretien avec Jean-Luv Verstraeten, président de FeBuPro.