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En 2017, 38 % des familles belges utilisaient du mazout pour se chauffer. Cependant, le pétrole était responsable de 48 pour cent des émission de CO2 provenant du chauffage domestique. Il est donc logique qu’une élimination accélérée de cette source fossile soit une priorité politique.

La sortie du mazout d’ici 2035 est une priorité politique du Plan National Énergie-Climat.
La Wallonie veut arrêter la vente de chaudières à mazout à partir de 2035, Bruxelles interdira leur vente à partir de 2025, et souhaite également prévoir une prime pour le remplacement des chaudières à mazout entre 2021 et 2025.
Mais si la suppression progressive des chaudières au mazout est nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques à long terme, elle pose également des défis supplémentaires à court terme en ce qui concerne la sécurité d’approvisionnement et l’abordabilité de l’énergie, en particulier dans les zones où la connexion au gaz naturel n’est pas possible.

Source : Ecuity Consulting (2018) An analysis of Belgian off-grid heat decarbonization pathways, p. 17

 

Économies de CO2

La valeur d’émission de CO2 du mazout est supérieure à celle du propane et du biopropane. Les chaudières à mazout utilisées par les ménages sont aussi relativement obsolètes et inefficaces. En moyenne, le remplacement d’une chaudière à mazout par une chaudière à condensation au gaz propane entraîne une amélioration de 39 % de l’empreinte carbone lors de l’utilisation du propane et jusqu’à 77 % lors de l’utilisation du biopropane.

Source: CEDelft(2021) Emissions of (bio)LPG and oth erenergy carriers in domestic heating, BBQs and forklift trucks – Country report: Belgium

 

Une meilleure qualité de l’air

Les émissions de particules et d’oxydes de soufre sont négligeables lors de l’utilisation du (bio)propane. Cela en fait une meilleure alternative au mazout que les chaudières à biomasse qui fonctionnent avec des bûches, des granulés ou des copeaux de bois. Car celles-ci ont le principal inconvénient que de nombreuses substances nocives sont libérées lors de la combustion du bois. Lors du remplacement d’une chaudière à mazout, il est donc plus intéressant au regard de la qualité de l’air, d’opter pour le (bio)propane que pour la biomasse.

Source: CEDelft(2021) Emissions of (bio)LPG and oth erenergy carriers in domestic heating, BBQs and forklift trucks – Country report: Belgium

 

Une solution économique

Les chaudières à condensation fonctionnant au (bio)propane sont une solution économique qui peut faciliter la transition du mazout vers des systèmes de chauffage plus durables. Étude comparative des coût (Gemserv (2021) Analyse du chauffage bas carbone de l’immobilier résidentiel belge) pour le marché belge montre que le chauffage au biopropane est l’option la plus économiquement viable de toutes les technologies de chauffage à faible émission de carbone, quelle que soit la demande énergétique de l’habitation. Car nous voulons une combustion sans paupérisation.

 

Le propane en remplacement du mazout : les atouts

Dans un premier temps, nous proposons le propane comme alternative accessible et économique au mazout, mais avec des émissions de CO2 et de polluants atmosphériques nettement inférieures. Le passage des énergies fossiles fixes liquides (charbon, fioul) au biopropane se traduit immédiatement par des économies de CO2 à grande échelle. De plus, le passage au propane améliore la qualité de l’air.
Financièrement réaliste et bas carbone, voilà pourquoi le (bio)propane constitue une bonne alternative au mazout.